Le management collaboratif au coeur du processus d’évolution
En économie, le terme de « parties prenantes » désigne tous les acteurs qui interagissent avec l’entreprise. En interne, Croissance Accompagnée va plus loin avec l’idée que les collaborateurs alimentent également le réservoir de savoirs de l’entreprise. Ainsi, quand il s’agit d’aller chercher de la force dans le collectif, on peut parler de « parties prenantes » mais pourquoi pas « partageantes » ou « coopérantes » ? En mode pro-actif, on passe ainsi d’un état des forces en présence à une véritable dynamique volontaire. De celle où tous ceux qui produisent, initient et contribuent également au projet d’entreprise par leurs savoir-faire et compétences. C’est là la vraie force du management collaboratif.
Le DISC à la rescousse !
Un patron du genre très rouge (selon les profils DISC) s’attachera par exemple à travailler sa capacité à octroyer à ses collaborateurs le droit aux idées. Du «tous derrière et lui devant» pour agir vite, on passe à la mobilisation des compétences de chacun. C’est dans ce sens que Croissance Accompagnée encourage ses clients, de Nantes à Brest en passant par Vannes et Rennes, pour l’implication des équipes dans la réflexion stratégique. L’entreprise y gagne en légèreté, flexibilité, solidarité et facteurs de résilience.
L’exemple FAVI
Citons Jean-François Zobrist, décédé en mars dernier et précurseur en la matière. Il avait révolutionné la hiérarchie dès sa prise de fonction en 1983, prônant la confiance « à ceux qui savent » plutôt que le contrôle. Au sein de l’entreprise picarde FAVI, sous-traitante pour l’industrie automobile, ce patron avait fait de son usine de 400 ouvriers, un modèle de management collaboratif où chaque leader était coopté par ses collègues. Un modèle à l’origine du concept d’entreprise libérée. Au cœur d’une société en pleine transition et d’une économie chahutée, cette approche collaborative peut devenir un atout majeur.
Conclusion
Dans la préhistoire, on sait qu’en milieu hostile, les individus qui coopéraient vivaient plus longtemps et se procuraient plus facilement les ressources pour survivre et transmettre leurs gènes. Et si cette observation était vraie pour l’entreprise d’aujourd’hui ? La capacité de construire ensemble nourrit le processus d’évolution pour la survie et la transformation pertinente de toute organisation.
Article rédigé par Laurence Ramolino